Culture et Patrimoine

Rien ni personne : un film noir tourné à Saint-Nazaire

Avant sa sortie nationale le 28 février prochain, le premier long métrage de Gallien Guibert est présenté en avant-première en Pays de la Loire à partir du 17 février. Le coup d’envoi se fait à Saint-Nazaire qui a accueilli le tournage fin 2021. Soutenu par la Région, en partenariat avec le CNC, "Rien ni personne" suit la cavale de Jean, qui décide d’abandonner femme et enfant pour les protéger de sa double-vie délinquante.

Un film soutenu par la Région sur l’abandon

Le premier long métrage de Gallien Guibert a reçu une aide à la production de 200 000 € de la Région des Pays de la Loire, en partenariat avec le CNC. La grande majorité du film se déroule à Saint-Nazaire dont l’atmosphère a tout de suite séduit l’équipe.

L’histoire : Orphelin de naissance, Jean décide d’abandonner femme et enfant en croyant les protéger de sa double-vie délinquante, mais sa cavale va le ramener à la paternité qu'il fuyait.

« On a fait une vraie rencontre avec un décor, celui de Saint-Nazaire. Tout en étant en région, on avait la volonté d’éviter la carte postale. […] J’aime l’idée de traverser des décors sans vraiment savoir où on est : on a la sensation d’être dans une ville portuaire, assez rugueuse, assez rude, sans pouvoir l’identifier. » Gallien Guibert

Rien ni personne - Saint-Nazaire © Main Films

Un film produit et tourné en Pays de la Loire

Développé et produit en région, Rien ni personne a été tourné à Saint-Nazaire, La Turballe, Trignac, Nantes, Saint-Herblain, Carquefou, Saint-Sébastien-sur-Loire et Indre en octobre et en novembre 2021. Le réalisateur Gallien Guibert signe ici son premier long métrage avec le producteur nantais Olivier Berne (Main Films – Main Avenue) et réunit à l’écran Paul Hamy, Françoise Lebrun, Sam Louwyck et Suliane Brahim de la Comédie-Française. Le film a été accompagné par le Bureau d’accueil des tournages régional. Près de 40 techniciens et une cinquantaine de petits rôles et de figurants de la région ont participé au tournage.

« On a beaucoup travaillé en casting sauvage, avec des comédiens amateurs. Par exemple, l’un des deux voyous de Saint-Nazaire est un docker et les jeunes qu’on croise vers la discothèque sont des amateurs. On a passé un temps fou à repérer des gens localement et c’était d’autant plus important qu’il y avait une question de « réel » Nazairien qui nous tenait à cœur. » Gallien Guibert